Comment affronter une vérification douanière canadienne


À quoi s’attendre lors d'une vérification douanière de l’ASFC

Il atterrit sur votre bureau avec un son mat et votre cœur se serre. Vous venez de recevoir une lettre d’avis de vérification d’observation commerciale de l’ASFC. Vous faites actuellement l’objet d’une vérification douanière. Même les importateurs les plus soucieux de la conformité redoutent cette journée, mais cela ne doit pas faire l’objet de cauchemars.

6 conseils pour affronter un audit douanier

  1. Désignez un chef de projet pour superviser le processus.
    Cette personne doit connaître votre entreprise, être un bon communicateur et être capable de gérer strictement les délais.
  2. Assembler et examiner les documents demandés et les soumettre avant la date limite.
    Les importateurs sont tenus de conserver un ensemble complet d'enregistrements, y compris des documents comptables, des copies de tous les bons de commande, des factures, des lettres de crédit, des registres de paiement, des certificats d'origine, des accords d'agence d'achat, des factures de fret, des règles de douane, de l'utilisation et des certificats de comptabilité et des documents d'achat.

    Le type de documents demandés dépendra du type d'audit effectué par l'ASFC. Examinez attentivement les documents demandés avec votre courtier en douane avant de les soumettre à l’ASFC afin de cerner à l’avance tout problème potentiel. Discutez de la stratégie avec votre prestataire de services douaniers dès le début du processus.

    Ne tergiversez pas—donnez-vous suffisamment de temps pour trouver les documents qui vous manquent. N’oubliez pas de remplir le formulaire autorisant l’ASFC à partager la correspondance avec votre courtier en douane/prestataire de services, sinon ils ne recevront pas de copie du rapport de vérification, des pénalités, etc.
  3. Répondez à toutes les questions de l'ASFC de manière honnête et complète, mais conservez la succincte et la pertinence.
    Évitez le partage excessif, qui peut simplement conduire à des questions supplémentaires et créer des confusions. Répondez à la question et arrêtez de parler. Cela peut être plus difficile qu'il n'y paraît. Vous pouvez demander à votre courtier en douane de répondre à toute demande en votre nom.
  4. Examinez les résultats dans le rapport intermédiaire avec votre courtier.
    Vous avez la possibilité de présenter des commentaires sur cette décision provisoire. C'est le meilleur moment d'éliminer tout malentendu ou de fournir une documentation ou des arguments supplémentaires si vous n'êtes pas d'accord avec les résultats de l'auditeur.
  5. Examinez le rapport final et déterminez les corrections qui pourraient s’imposer.
    Le rapport d'audit final identifie les erreurs et indique la période de correction, un maximum de quatre ans, bien que cela puisse être plus court dans certaines circonstances. Des corrections sont nécessaires non seulement pour les entrées échantillonnées, mais aussi pour toutes les transactions concernées par le même problème. Vous pouvez engager votre courtier en douane pour vous aider à identifier les entrées qui nécessitent une correction.
  6. Déposez vos corrections dans les 90 jours suivant la date du rapport final.
    Toute correction nécessaire non déposée dans le délai de 90 jours est soumise à des pénalités du régime des sanctions administratives pécuniaires (RSAP). Dans le cas où, vous continuez à ne pas accepter les résultats de l'auditeur, discutez avec votre courtier ou votre prestataire de services douaniers des motifs d'appel.

Étapes suivantes : entamer une discussion sur vos risques de conformité

Bien sûr, votre meilleure défense est d’être conforme en premier lieu. C’est une bonne idée de discuter de vos risques de conformité et de vos meilleures pratiques avec votre conseiller en douane avant que la lettre d’avis d’audit n’arrive. Communiquez avec l’un de nos experts en politique commerciale pour en savoir plus.